(KINSHASA)- La ministre du genre, famille et enfants, Geneviève Inagosi a plaidé, à l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, pour le renforcement du barème des sanctions contre les auteurs des violences faites aux enfants.
Elle l’a dit en présence de députés, sénateurs, membres du gouvernement, diverses personnalités ainsi que des élèves de différentes écoles de quatre districts de Kinshasa réunis à l’école Don Bosco de Masina où se tenait la cérémonie officielle. ‘‘Soyez rassurés que le gouvernement a pris note et reste confiant qu’il faut l’application renforcée de la loi portant protection de l’enfant afin d’endiguer les abus justifiés par la tradition’’, a assuré Inagosi. L’exécutif va se lancer dans la lutte contre l’impunité des auteurs des violences faites aux enfants. Dans le mémorandum remis au gouvernement par les associations des enfants, il a été rappelé la nécessité de l’accès aux services de base dont les structures scolaires. La ministre du Genre a promis de se battre pour obtenir l’augmentation des moyens consacrés au secteur de l’enfant dans le budget.
A cette occasion, elle a interpellé tous les acteurs du secteur sur la situation des enfants afin de stimuler des initiatives pour combattre les fléaux qui affectent leur vie. Par ailleurs, les autorités congolaises, selon la ministre, ont réaffirmé leurs engagements devant la communauté africaine par la ratification des instruments juridiques dont la convention relative aux droits de l’enfant et la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant. ‘‘Pour concrétiser ses engagements, notre pays se dote des instruments sur la protection de l’enfant et sur le système éducatif congolais. Le premier texte a été promulgué le 10 janvier 2009 tandis que le second, déjà voté au sénat, est en cours de promulgation’’, a-t-elle précisé. Le 16 juin de chaque année, le continent noir célèbre la journée de l’enfant africain en mémoire des enfants noirs sud-africains massacrés à Soweto le 19 juin 1976. Ils avaient été fusillés par la police du régime d’apartheid alors qu’ils revendiquaient pacifiquement leurs droits au bien-être, à la scolarisation et à la considération de leu dignité humaine, a déploré un activiste des droits de l’enfant. Le thème retenue pour cette année s’intitule ‘‘Une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée à tous les enfants en Afrique’’.
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